La guerre éclate? [Pv: Rivière]

Apache galopa dans la plaine. Il avait lançé le troupeau son la direction de sa lieutenante. Elle s'en sortirait très bien. Il ralentit et prit quelque brin d'herbe au passage. Un peu d'air frais du soir. Le soleil commençait à se coucher. L'étalon noir grimaça quand il s'arrêta et posa son sabot. En ce moment, il avait mal. Mal physiquement et cela lui faisait mal mentalement. Cette blessure réanimer les souvenirs du passé. L'étalon noir hennit bruyamment. Il regarda droit devant lui. Un vent frais venant du Nord passa dans sa crinière noire. Il n'avait qu'une hâte que la journée se termine! Seul sa crinière ondula en suivant le vent, sinon il ne bougeait pas. Son regard fixe vers les montagnes du sud.

La solitude. La meilleur ami de Rivière en toute circonstance. Malgré le fait qu'elle adorait son Clan, rester avec lui n'était pas ce qu'elle préférait. Paradoxale ? Oui, on peut le dire.
C'est donc seule que la belle jument pie galopa vers la Plaine, profitant d'un moment de liberté bien mérité. En effet, depuis plusieurs jours les seuls loisirs de la Chef du Clan de l'Aube avait été de donner des ordres, préparer des patrouilles, et patrouiller elle même.
C'est donc avec un plaisir intense qu'elle partit en galopant du Camp.

Arrivé à la Plaine, Rivière retint un hénissement d'agacement. L'étalon qu'elle portait le moins dans son coeur était au centre de l'étendue de verdure. Ne pouvant pas s'échapper, et oui Rivière reste polie, elle alla saluer le mâle noire d'une voix morne :

- Bonjour, Apache.

- Bonjour, Apache.

Apache tourna la tête et vit que c'était : Rivière! La jument dominante du troupeau de l'aube. De tous les chevaux qui étaient ici, il fallait qu'il tombe sur elle. Il n'y avait pas à chercher, il n'aimait pas la jument un point c'est tout. Il soupira.

-De tous les chevaux qui sont ici, il faut que je tombe sur toi! Qu'es que j'ai fais au ancien pou avoir aussi peu de chance.

Il la regarda droit dans les yeux. Ses yeux brillaient de colère. Ce n'était pas le jour d'Apache. Il n'avait pas envie de parler et encore moins à la jolie jument. Il aurait bien voulut partir, mais la juement dominante aurait été trop fier de voir qu'il voulait l'éviter. Apache regarda la jument. Il n'avait pas envie de jouer ni de rire aujourd'hui. En son fort intérieur, l'étalon noir espéra que la discussion serait courte!

Inutile de dire que le ton du mâle dominant ne convint pas du tout, mais pas du tout à Rivière. De quel droit il osait lui dire ça ?!
La colère l'emportant sur la raison elle répondit :

-Je te garantis que je suis aussi heureux que toi de notre rencontre, mais moi au moins, je le cache !
Le visage de la jument n'exprimait que la colère et comme dit l'expression : qui s'y frotte, s'y pique !

-Je te garantis que je suis aussi heureux que toi de notre rencontre, mais moi au moins, je le cache !

Apache regarda la ciel un moment. La jument était aussi énervée que lui et cela n'allait pas s'arranger. Dans la tête du dominant, ils avait deux solutions. Soit ils se disputaient à n'en plus finir, même si leur disputes ne voulaient rien dire, soit ils restaient silencieux. L'étalon noir avait envie de s'amuser un peu. Le silence, il aimait, mais il préférait énervé la jument de l'aube. Cela était tout aussi drôle. Il la regarda du coin de l'oeil avec un sourire narquoix.

-Je me demande comment tu es devenus chef de ton troupeau! Vraiment il y a de quoi les plaindres!

-Je me demande comment tu es devenus chef de ton troupeau! Vraiment il y a de quoi les plaindres!

*Ne tombe pas dans son jeu... Ne tombe pas dans son jeu...*
Elle ne l'avouera jamais mais cette dernière phrase avait sérieusement bléssé notre petite Rivière. Cette question, elle se l'était posé plusieurs fois et seul une réponse demeurait : le travail. L'acharnement.
Un sourire narquois apparut sur son visage. C'est cet étalon faignéant et incapable qui osait lui dire ça ? Au moins, elle, elle dirigeait son troupeau...

-Et c'est ce fainéant invétéré qui dis ça ?! Je me demande vraiment pourquoi l'ancien Chef du Troupeau du Zénith a choisi un fou furieux pour son troupeau...

[Fou furieux souligné ? xD]

- Et c'est ce fainéant invétéré qui dis ça ?! Je me demande vraiment pourquoi l'ancien Chef du Troupeau du Zénith a choisi un fou furieux pour son troupeau...

Apache plissa les yeux. Elle y allait fort comme à son habitude. Lui n'était pas non plus gentil avec la jument. L'étalon noir regarda la jument pie de haut. Il était un peu plus grand qu'elle, mais d'à peine qu'elle que centimètre. Il ne fit pas attendre sa réponse, cela aurait put vexer la jument! Ou au contraire, la jument de l'Aube aurait put croire qu'elle avait gagné.

- Avoir de la folie en soit est un signe de courage très chere. Parce que je suis hanté par cette folie, mais j'ai le courage de l'affronté! Et puis, grâce à ma folie, le clan du Zénith est fort! Alors votre chef fou furieux lui au moins sais garder un troupeau dans la bonne direction!

Il n'avait fait aucun sous-entendu, mais rien dans sa voix ne le montrait. Ce qui tua Apache, c'était que la jument ait raison. S'il ne s'était pas dressé devant les autres à la mort de l'ancien chef, il ne serait jamais devenu un mâle dominant.

Voyant quelle avait touché un point sensible, le jument dominante dissimula un sourire.
A la suite du beau discours du mâle dominant, Rivière lâcha :

-Si tu veux te rassurer par de belles paroles, je t'en prie. Ne compte pas sur moi et mon troupeau pour affirmer tes dires. Un fou reste un fou.

La discussion tournait mal. Très mal. Rivière était plus furieuse que jamais et elle avait prononcé ces paroles avec un telle acidité que n'importe quel apprenti aurait fui au galop. Mais il s'agissait de Dominants et il était inconcevable que l'autre fui.

Les derniers mot de la jument résonnèrent dans la tête de l'étalon. "Un fou reste un fou". Cela signifiait pour lui: "Apache restera Apache". Rassurant? Il n'aurait pas sur le dire. Apache hennit.

-Merci du compliment. Je ne pensais pas que vous aviez un bon fond à l'intérieur de vous!

Quelle ironie! Apache prenait maintenant plaisir à embêter la jument de l'Aube. Pourquoi es qu'il aimait sa? Peut être parce que cela l'occuppait. L'étalon broutta un peu d'herbe.

-Mais ne parle pas à la place de ton troupeau Rivière. Peut être que certains m'apprécie! Avant d'affirmer des choses il faudrait peut être mieux vérifier.

Apache regarda d'un air de défit la jeune jument. Elle avait l'air d'un poulain rebelle à ses yeux. L'étalon noir avait sortit sa phrase sans réfléchir. Il avait déjà rencontré des chevaux du troupeau de l'Aube, mais ses rencontres étaient neutres. Il sourit intérieurement. Jouer avec les ners des autres et en même temps les siens, l'amusait!

[Désoler je sais pas trop quoi dire xD]

Rivière, l'air soudain vague, ne répondit pas tout de suite. Elle était lasse. Lasse et fatiguée. A quoi bon répondre quelque chose de piquant et d'hostile ? Cela n'avancerait à rien. De toute façon, Apache répondrait toujours de sa voix de crécelle. Aigûe et insupportable.
La jument répondit donc, d'un ton las :

-Je ne sais vraiment pas pourquoi je me fatigue à répondre à un crétin dans ton genre.

-Je ne sais vraiment pas pourquoi je me fatigue à répondre à un crétin dans ton genre.

Crétin? Un mot qui éxister fort bien dans le vocabulaire de l'étalon. Apache regarda Rivière. Il n'avait plus envie de rire. Il décolla son sabot du sol et le repossa violement. L'envie d'attaquer la jument le démanger. C'était comme vouloir tuer une mouche qui était de trop sur son corps. Ecrasé. La mouche serait écrasé. Aplatie, comme une crêpe. La folie commençait à submerger Apache.

-Et moi je ne vois pas pourquoi je discute avec une idiote.

Inutile de dire que le mouvement de l'étalon noirmit la jument dans un tel état de rage qu'elle entendit à peine la phrase puérile qui suivait la menace physique.
Dans ce genre de circonstance, il était inutile de vouloir calmer Rivière. Celui qui l'aurait fait aurai reçu un tel choc que lui même ne s'en serait pas relevé.
Hénissant férocement, la jument leva elle aussi ses sabits, erreuflants à peine le mâle couleur de jais.
Mon dieu, mais pourquoi fallait-il qu'ils se rencontrent ?