Libre comme le vent
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Libre comme le vent

Bienvenue dans le monde des Chevaux ! Vous pourrez ici RPG mais aussi parler de ces magnifiques animaux très intelligents !
 
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 .Récepteurs.

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Rivière
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MessageSujet: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeJeu 14 Juil - 18:34

Avant tout, je tiens à signaler que j'écris ce livre parceque l'histoire m'est venu une belle nuit étoilée où mes rêves étaient particilièrement fertile. Ecrire est un plaisir pour moi et non un travail. Je n'ai pas la prétention de dire que j'écris bien et si il y a des fautes d'ortographes et des erreurs de syntaxes, j'en suis désolé ! Merci d'avance Wink

.RECEPTEURS.
.TOME 1.


Les flammes dévoraient tout sur leurs passage ne laissant que des morceaux calcinés et noircis dans leur sillage. La chaleur étouffante déferlait sur moi telle une vague bouillante qui me noyait. Toutes forces ayant quittés mon corps, je m'écroulai sur le parquet ayant pris une teinte rougeâtre sous la masse de l'incendie. La fumée noire m'étouffait, et ma respiration était rauque. J'allai mourir et je le savais parfaitement.
Devant moi se dressait un mur de flamme, sa chaleur mortelle caressant le peau brulante de mon visage. Crachant étincelles et douleur, son odeur empestait la mort.
J'aperçois à travers le feu meurtrier deux silhouettes allongés sur le sol. Tentant vainement de lever la tête, les traits familiers me sautèrent au visage. Papa, Maman. Couchés l'un sur l'autre en un ultime signe d'affection.
Des larmes coulent sur mon visage et j'entends des plaintes déchirantes où la douleur est reine. Une voix si pleine de chagrin qu'elle ne peut annoncer que la perte d'êtres chers. Ces cris, ce sont les miens.








~Chapitre 1er~
J
e me réveilla en sursaut, le souffle court. Des images d'incendie encore plein la tête, je pris celle ci dans mes mains, tentant de les chasser. Une respiration... Une expiration... Ce n'était qu'un rêve... Un rêve stupide et inutile, mais un rêve. Mes mains tremblaient encore dans mes cheveux trempés et je me doutait bien que mon réveil n'était pas dû à un trop plein de sommeil. Je soupira. Une vrai gamine. Mais tout ça avait semblé si réel... Le goût du feu régnait encore dans ma bouche et les corps sans vie de Papa & Maman hantait mon pauvre cerveau.
De la sueur coulait le long de mon front, une autre preuve de ma nuit agitée. Tout ça était stupide.
Moi et mes parents vivions dans une des villes les plus pluvieuses du Pays. Dans cette petite commune, un seul incendie avait été relevé en dix ans. Il concernait un orphelinat à trois kilomètres et aucun pensionnaire et employés n'avait été blessés. Nous ne craignions rien.
Du dos de la main, j'essuyai les gouttes de transpiration qui perlait maintenant sur ma joue, en maudissant cette mauvaise nuit. Je cauchemarde rarement mais je suis toujours de mauvais poil quand ça m'arrive. Original, non ?
Je regarda mon réveil dont les lettres rouges lumineuses transperçaient l'obscurité ambiant. 5H50. J'avais raté mes 10 dernières minutes de sommeil. Décidément, la journée s'annonçait bonne aujourd'hui !
Je me glissa paresseusement hors de mes draps, le froid du matin hérissant les poils de mes bras. Je grogna et attrapa rapidement la robe de chambre tombée au pied de mon lit.
Le froid est quelque chose de pas supportable, chez moi. Rien que de sentir du vent sur ma peau me fait frissonnai, alors imaginez ce que ça donne en hiver, les jours de neige. C'est vraiment génial. Et petite précision... Je vis dans un petit village perché sur une gigantesque montagne. Ironie du sort...
Je me pelotonna dans mon peignoir bleu foncée. Il est ornée de petits chats roux, brun et tigrée. J'adore ces félins. En fait, j'adorais d'en être un ; ils dorment toute la journée, mange quand il le souhaite, se battent quand il le veulent sans jamais être réprimandée. Ca, c'est ce que j'apelle une « vie » digne de ce nom.
Tout en me frictionnant les bras, je me fraya un passage dans le, excusez ce mot grossier mais qui interprête tellement bien ma pensée, bordel permanent de ma chambre, envoyant valser livres de cours et vêtements au passage. Qu'on soit d'accord; je suis une grande bordélique. Mais bizarrement, je trouve mon bazar assez réconfortant... et j'adore voir ma mère devenir pourpre à chaque fois qu'elle voit ma chambre. Là, elle s'époumone à m'ordonner de ranger, je cite : « cette porcherie où même des cochons drogués n'accepterait pas de mettre un de leur pieds ». J'adore la façon de s'exprimer de ma mère. C'est toujours un moment comique.
Je me rendis à la cuisine, traversant le petit couloir qui y débouche. Merci mon Dieu, tout est en parquet chez moi. Pas la sensation qu'on vous gèle les pieds, un matin d'hiver...
J'arriva donc à la cuisine, mon corps maintenant habitué à la température ambiante. Et comme tous les matins, j'eus l'étonnante impression qu'une bombe avait explosé dans cette chere petite pièce.
Explication : Nous ne pouvons pas dire que mon père est un fer rue de ménage. Partout où il passe, la propreté trépasse. Un Moi 2, en fait. Ou peut être que c'est moi le Lui 2... Bref.
Vu que ma mère part toujours au boulot avant lui, ses petites mains de fée maniaques ne peuvent pas arranger le carnage qu'inflige mon paternel à cette pauvre pièce. D'ailleurs, je me demande vraiment s'il n'invite pas ses collègues chaque matin à l'aider à préparer avec autant d'acharnement le foutoir qui régne dans la cuisine.
Les tasses de son petit déjeuner sont éparpillés sur la table en bois foncée qui occupe le centre de la pièce. Les bouteilles de lait, de jus d'orange, d'ananas, de pomme, les pots de confitures, le pain, le beurre (mon père a besoin de touts ces mets; sinon il nous vrille les tympans pendant des heures en criant qu'il a faim), et j'en passe sont disposés dans les endroits les plus incompréhensibles. Sur la petite télé, sur les chaises, par terre, sur le frigo, dans l'évier, sur les plaques de cuisson; et, merci mon Dieu, sur la table. Je ne sais pas s'il a conscience qu'il a acheté un meuble-cuisine, un jour. Le café en poudre, poudre noir et collante, qui a normalement une boîte destiné à le recueillir, est éparpillé sur le meuble-lavabo à côté de cette boîte. Mon père a une vue extraordinaire, le matin.
Sans oublier évidemment, les liquides composant son déjeuner, renversé dans la pièce. Et on me traite de... bordélique ?
Evitant avec adresse les flaques sur le sol, (l'habitude m'aidant beaucoup dans cette tâche) j'attrapa un quignon de pain traînant sur la table, le beurra, le confitura, et le fourra dans le gouffre béant qu'est ma bouche. La texture réconfortante du beurre fondant sur ma langue m'aida à enlever complètement le goût tenace de la chair brulé qui chatouillait mon palais. Rien d'un tel qu'un bon petit déjeuner pour commencer à vous réveiller.

Ma mère travaille comme infirmière à domicile dans le village et mon père tient la boulangerie du coin. Horaire pas facile pour une vie pas facile.
De ce fait, je dois préparer le repas du midi et du soir pour que ma mère ait quelque chose à se mettre sous la dent quand elle rentre pour sa pause du midi et que pour mon père n'ai pas besoin de bouger son corps éreinté quand il rentre à la maison, le soir.
En échange ? Je connais tous les vieux que soigne ma mère qui glapisse de joie à chaque fois qu'il me voit et j'ai droit à du pain fait maison soir et matin. Pas mal.
J'ouvris donc à contre cœur, le congélateur où séjourne les aliments les moins appétissant de la terre. Poissons, viandes et légumes. Le contact de l'air glacer sur ma peau m'arracha une grimace, et pour raccourcir ce moment désagréable au maximum, je plongea ma main dans l'amas de glace et de froid pour en ressortir, triomphante... un poisson blanchâtre. Mmh ! J'esseya une deuxième fois. Là en sortis un paquet de petit pois bon marché. Génial.
Je fourra la nourriture peu aguichante dans une poêle et alluma le feu.
Alors qu'une fumée blanche commençait à s'échapper lentement du plat qui commençait à se réchauffer, je jeta un regard sur l'énorme pendule qui ornai le mur de gauche de la cuisine. 6H12. 22 minutes pour manger un morceau de pain et allumer une poêle. Youhou !
Le glougloutement de l'eau qui s'était échappait des légumes verts parvint à me faire fermer les yeux... Après cette superbe matinée où mon programme aura été de se comporter en une petite fille modèle, je devrais me rendre au collège. Gé-nial !
Nous pouvons dire que je ne suis pas franchement appréciée, là-bas.
Avec un total de douze heure de colle, dix de retenue, et plus de six points enlevés pour problèmes de comportement, je peux avouer que j'ai un léger problème de comportement.
Pour les points enlevés, avant mon arrivée au collège, cette règle n'existait pas. Mais, au grand malheur de beaucoup de jeunes délinquants, j'arriva et un nouveau règlement avec moi. En y repensant, ça m'a valu quelques bleues... Bref, au lieu d'avoir une moyenne de 16,75 elle est de 10,75...
Haha.
Une sonnerie tonitruante me tira brusquement de ma rêverie. Mes yeux fermés s'ouvrirent sur des aliments à la teinte noirâtre. Tout était en train de cramer. Et merde !
J'éteignis rapidement le feu, couvrît la poêle brûlante de son couvercle métallique et me rua sur le téléphone dont la sonnerie aigu me vrillait les tympans. Je décrocha et grogna :
-Quoi ?
-Maï ? C'est moi.
-Bonjour, cher inconnu.
Je reconnaîtrait le ton bourru de mon père entre mille mais mon humeur de chien me soufflai de ne pas être agréable, aujourd'hui. Seulement aujourd'hui...? Non.
-Très drôle. J'ai un service à te demander.
Mon père a toujours quelque chose à me demander. Quand ce n'est pas de lui apporter quelque chose à la boulangerie, c'est d'emmener quelque chose chez quelqu'un. Vive la confiance familiale !
-Pas le temps.
En plus, c'était vrai. L'énorme pendule indiquait 6h36. Il me restait une heure avant de partir au collège et ma demi-heure sous la douche m'était vitale.
-Et contre un billet ?
Ca devenait intéressant.
-Combien ?
-10.
Jamais
-20
-15 ?
-20.
Un soupir se fit entendre au bout du fil. Héhé. J'étais toujours intraitable quand il était question d'argent.
-Entendu.
J'adore entendre le doux bruit de la victoire dans ce mot.
-Tu as un papier et un stylo ?
Je joua la contorsionniste pour attraper le fidèle stylo qui séjourne sur la petite télé, faisant attention de ne pas renverser les liquides composant le déjeuner de mon interlocuteur. Une tête de chat en mousse souriait à son extrémité. Mon objet favori.
Ne trouvant pas de feuilles à proximité, je décida de m'écrire sur le bras.
Je m'étais souvent fait affublé du nom très sympathique de « sale » à cause de cette « mauvaise » habitude. Qui pour moi est des plus pratique et économique.
-Je t'écoute.
-Il habite 18 avenue des Sens.
Je griffonna sagement sur mon bras, l'encre apparaissant sur ma peau.
-Il ?
Connaître l'identité des gens dont je remet un objet m'a toujours réconforté. Même si ce n'est qu'un nom. Ridicule.
-Il s'appelle M. Fang. C'est un asiatique.
-Hum... Et le paquet ?
-Tu le retrouveras dans la boîte aux lettres.
-OK... Bon, j'te laisse. J'ai à me préparer et à rendre visite à un chinois.
-Un asiatique. Et sois sage à l'école. Ta mère n'a pas besoin de mauvaise nouvelle en ce moment.
-M'ouais... marmonnais-je.
La sonnerie retentit.
-Moi aussi je t'aime et passe une bonne journée !
Je raccrocha à mon tour en pensant à la dernière phrase qu'avait prononcé mon père.
Ma mère est enceinte. Un heureux événement qui arrivera dans quatre mois et vingt jours. Franchement, l'idée de devenir l'heureuse et bienveillante grande sœur d'un gamin braillard ne m'enchante pas vraiment. Mais sérieusement, mes parents ne m'ont pas laissé le choix sur ce coup là.
Je quitta la pièce après avoir éteint le plat du midi et du soir dont l'odeur industriel s'était répandu dans la cuisine.
On allait se régaler ce soir...!
Je me rendis d'un pas trainant à la salle de bain. Pas de douche, aujourd'hui... Je me plaça devant l'énorme miroir qui orne le mur du milieu et me détailla de pied en cap.
Mes cheveux roux cascadait, las, sur mes épaules. Comment des cheveux peuvent avoir l'air las ? Quand ils n'ont aucuns éclats. Ce qui était le cas en ce moment précis. Ils étaient remplis de nœud gros comme mon poing, inconvénient quand votre visage est encadré d'une chevelure longue et bouclé.
Mes yeux, toujours à demi-fermés par la fatigue ont la teinte désagréable d'un marais boueux. Très élégant.
Contrairement à toutes les rousses que je connaisse, je ne suis pas criblée de taches de rousseur et ma peau n'a pas la blancheur d'un cachet d'aspirine. J'ai un teint de pêche que je tient du côté américain de mon père. Quand à mes yeux et à mes cheveux, ma mère est une Irlandaise pur souche. Alors que fait-on en France, me direz vous ? Excellente question dont je n'ai pas la réponse où alors une approximation brève : un coup de coeur.
Je ne dirais pas que je suis l'expérience raté de la famille, mais presque. Je ne suis pas dotée d'une beauté incroyable et mon QUI n'est pas terriblement élevé. En conneries, je me débrouille plutôt bien, par contre.
Après ce court examen de ma personne, je me lava les dents, me rinça le visage, attacha mes cheuveux après avoir essayé d'en faire quelque chose de correct et quitta mes habits de nuit pour enfiler ceux de jours qui se compose d'un jean, de mes fidèles converses et d'un pull trop grand.
Je quitta la maison en fermant derrière moi; il devait être 7h00.
Heureusement pour moi, le quartier où habite l'asiatique est sur le chemin de mon collège. Un retard de plus et je me ferai encore défoncer par ma mère... alors que la principale raison aura été le service que j'aurai rendu à mon père... Ironie du sort.
Je n'aurai donc, qu'à déposer le colis et continuer mon chemin.
Je traversa le jardin et me rendis compte qu'une boîte aux lettres s'ouvre grâce à un instrument magique qui change la vie : une clef !
Trop feignante pour aller chercher la clef à l'intérieur, pas assez pour rater un billet de 20, j'employa la méthode qui m'est assez familière pour m'attirer des ennuis.
D'un coup de pied violent, je frappa la pauvre boîte jauni par le temps qui même avec son âge avancé, résista. Grognant, je frappa avec hargne jusqu'à ce que derrière moi, j'entendis une exclamation surprise.
Craignant le pire, comme ma mère où mon père rentrant à l'improviste pour je ne sais quelle raison, je rentra la tête dans les épaules et pris mon air le plus innocent. « C'est elle qui a commencé ! »
En me retournant, je distingua sur le palier de la maison qui est voisine à la notre, la silhouette voûté de notre très cher voisine, Mme Pétunia. Veuve depuis maintenant cinq ans, cette vieille dame de plus de soixante dix années passés vit recluse avec son très cher Pantoufle. Un caniche effroyable qui trouve mes orteils à son goût. Son affreux pelage blanc duveteux à hanté mes cauchemars, étant enfant.
Des aboiements aigus résonnaient dans la petite maison aux bois blanc.
Pantoufle était enfermé, mes godasses en sécurité.
J'adressa donc mon sourire le plus angélique à la femme aux cheveux blanc et la salua avec ma petite voix d'enfant perdu que je fais d'ailleurs à la perfection :
Bonjour Mme Pétunia... Pantoufle va bien ?
Mon Dieu, Maï, mais que t'as donc fait cette boite aux lettres ?!
Sa voix était chevrotante et je remarqua qu'une veine dansait le flamenco au dessus de son œil droit. Spamophilie ? Ou avait-elle peur que je devienne violente envers elle ? J'imaginais en riant intérieurement la scène qui devait déroulait dans sa tête. La pauvre femme tremblant de tout son corps en brandissant son caniche en guise de bouclier : « Pan-pan-pan-toufle peut te faire très-très-très mal ! »
Un sourire dut se dessiner sur mes lèvres car la vieille femme parût encore plus effrayée. D'une voix que je voulais douce et rassurante, j'avançai:
-J'essayai simplement...
A court d'idée. Un animal dangereux menaçant le danger d'autrui fait toujours l'affaire.
De supprimer un bourdon malfaisant gros comme ça !
J'écartai mes mains l'une de l'autre pour illustrer mes paroles.
Le visage de la vieille voisine sembla s'apaiser.
Oh... Et bien, prends garde à ne pas te faire piquer !
Je opina du chef, consentante pour lui assurer que je serai une mignone-petite-princesse.
Fière d'elle, la mamie disparu dans sa demeure dans un claquement de porte.
Ses pensées devaient être à ce moment précis : « Je ne vais pas me faire tuer par une méchante petite rouquine ! Hourra ! » Mon Dieu.
Retournant à la boîte métallique fautive, je lui infligea une nouvelle bourrade. Enfin, la serrure lâcha dans un cliquetis léger, laissant dévoiler son intérieur. Un tas de lettres adressés à mes parents, ds publicités aux couleurs criardes gisaient sous un léger paquet à l'emballage brun.
Sans me poser plus de question, je le saisit et le fît disparaître dans mon sac de cours. Pas de temps à perdre.
Je laissa la porte de la boîte aux lettres baillait. De toute façon, sauf à l'aide d'un bon serrurier, elle était morte. Prions pour que Papa ne remarque rien.
Alors que je m'éloignai de la petite pelouse où les mauvaises herbes avait trouvé séjour, je sentis deux yeux posés sur moi. Je me détournai vivement et aperçu les visage ridé de Mme Pétunia disparaître derrière ces rideaux à fleurs.



~Chapitre 2~
Le quartier des Sens est magnifique.
Toutes les maison de couleur différente brillait sous le soleil déjà chaud du matin. Chacune d'elle paraissait gigantesque, avec leur jardin immense ou s'épanouissaient milles fleurs multicolores dont les parfums sucré embaumaient l'endroit. Des piscines pour chaque demeure, des voitures luxueuses au prix exorbitants, tout semblait mieux que la normal. Le luxe régnait en maître.
Même les oiseaux semblaient avoir passé des contrats pour chanter leurs plus belles mélodies à longueur de journée.
Des galets blancs bordaient le trottoir de la même couleur pur. A croire qu'ils étaient nettoyés chaque matin... Ce qui devait probablement être le cas.
Je marchai silencieusement, trop abasourdie pour oser produire le moindre son. Ces maisons représentaient le rêve de plus d'un homme et les voir ainsi semblait irréel.
Cette avenue est réputée dans toute la ville. Plusieurs milliardaires y possède leurs logements secondaires et il m'est arrivé de croiser plusieurs stars de la chanson et du cinéma flâner autour du lac, dans les vielles boutiques du village sans aucuns déments les persécuter. Je suppose que la tranquillité doivent leur manqué dans leurs vie surchargée.
Lorsque mon père m'a donné l'adresse de l'Asiatique, mon esprit embrumé du matin n'a pas relevé où j'allais me rendre. C'est uniquement lorsque j'ai passé le panneau qui annonçait l'avenue que j'ai réalisé.
Oui, il ne faut pas me demander plus que nécessaire, le matin.
Alors que je dépassais la 16eme maison à ma droite, j'aperçus les chiffres dorés du numéro 18.
La maison était entièrement faîtes d'ébène, lui donnant un air simple et naturel. Chose complètement ridicule puisqu'elle avait dû couter plus cher qu'un hangar rempli de Ferrari.
Les demeures n'étaient séparés,ni par des clotûres, ni par des grillages. En fait, elle n'était pas du tout délimité, comme si elles appartenaient toutes aux mêmes puissant propriétaire. Assez étrange; tout le monde a besoin de sa part d'intimité.
Ignorant ce détail, j'empruntai le chemin de galet beige cette fois qui menait à une grande porte en bois brut. Pas de portail.
Celle ci était imposante et intimai de se tenir à carreaux. Si une pancarte aurait été placardé dessus avec inscrit : « Je peux te tuer en un claquement de doigt », ça n'aurait pas été plus explicite.
J'inspirai un grand coup et frappa à la porte. Rien que le contact froid du matériaux brun me fila des frissons. Maintenant, j'avais peur d'une fichue porte. Génial. Plus vite je partirai de cette endroit, mieux ça serai.
Du bruit résonna à l'intérieur de la maison. Alors que des pas approchaient, j'en profita pour sortir le paquet de mon sac et l'examiner. Il était rectangulaire et ne semblait pas creux.
Je le tournai, le retournai, quand j'aperçus sur une des face latérale un étrange symbole.
Un cercle partagée par deux lignes ondulées qui elle même formées deux espaces distinct. Dans chacun de ses espaces, je distinguai une goutte d'eau, un arbre et... rien. Deux espaces vides.
Alors que j'analysai cette étrange signe tracé à l'encre noir, un grincement me parvint. La porte qui m'intimidais tant venait de s'ouvrit sur un des personnages les plus original.
Drapé d'une longue toge bordeaux, un authentique moine tibétain me regardais, un air impassible sur le visage. Son crâne chauve reflétait parfaitement le porche au dessus de nos têtes. Un point pourpre séjournait sur son front, entre ses deux sourcils inexistants; il paressait totalement imberbe. Qu'est ce que je donnerais pour avoir cette caractéristique.
Il me salua d'une voix douce et sage, propre à ce genre d'individu.
Bonjour, petite fille... Je peux faire quelque chose pour toi ?
« Petite fille » ?! Cette visite commençait merveilleusement bien.
Réprimant une réplique cinglante, je lui tendis le papier brun.
Mon père m'a envoyé vous remettre ceci.
Ses yeux s'animèrent soudain quand il aperçut ce que le lui montrais. Il le saisit avidement, comme si j'adressais à un miséreux une bonne bouteille d'eau fraîche. Il le palpa, l'examina, le retourna comme moi quelques minutes plus tôt. L'air si sage qu'il arborait quelques minutes plutôt pour laisser place à un des sept pêchés capitaux : la gourmandise.
Qu'est ce que je faisait encore là ?
Euh... Et bien, je vais vous laisser...
Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être mais si je restais plus longtemps, j'aurai encore le même type d'ennuis, à l'école.
A la suite de mes paroles quelque peu... hésitante, le moine reporta toute son attention sur moi, et me détailla de ses grands yeux bridés. Ses yeux noirs semblaient m'analyser sous toutes mes coutures, reluquant ma taille, mes cheveux, mes bras, mon visage, et enfin, très longuement mes yeux. Ceux ci se détournèrent, gênés. C'était quoi son problème ?
Quel jour êtes vous née, ma petite ?
Quel toupet !
Sa ne vous regarde pas.
De nouveau imperturbable, il me fixait.
Êtes vous née en été ?
Et vous ?
Je ramassa mon sac de cour tombé de mon épaule quelques minutes plus tôt, pressée d'en finir, alors que le moine me regardait faire. Fasciné par mes gestes, il suivait du regard chacun de mes membres bouger, une envie saisissante repérable dans sa respiration saccadé.
Il avança subitement un bras dans ma direction.
Je recula et l'esquivai sans peine.
Ne me touchez pas !
Je quitta en courant l'entrée de la maison, trébuchant à moitié sur le passage inconfortable qu'offrait les galets blancs. Putain de bourge !
Je jeta un dernier regard derrière moi pour apercevoir le vieil homme, accablé, son bras toujours tendu vers l'endroit que j'occupai quelques minutes plus tôt. Puis, il se redressa, un sourire satisfait maintenant sur le visage.
Mais qui était-il ? Et que me voulait-il ?
Je quitta le quartier paradisiaque à toutes jambes.
J'étais née le 6 Juillet. Et j'avais bien mérité mon billet.
























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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeDim 17 Juil - 12:16

Désolé, je ne sais pas comment on fait les spoilers ^^"
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeDim 17 Juil - 12:37

Pour les spoilers tu fais [*spoiler] [/spoiler] sans l'étoile bien sûr x)

Ouah ! Ca à l'air génial ! (J'ai lu que le résumé désolée x) Pas eu le temps de lire la suite...)
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeDim 17 Juil - 17:43

Mais y a pas de résumé... x)
Le texte du début, tu veut dire ? Avec l'incendie ?
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeDim 17 Juil - 18:30

Oui je parlais de ça x) Je croyais que c'était le résumé moi x)
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeDim 17 Juil - 19:44

Non x) C'est le... Euh, je sais pas comment ça s'apelle ^^. L'entrée en matiére, je dirais.
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeDim 17 Juil - 19:49

Un prologue non?
Je vais m'attaquer à la lecture de l'histoire ^^ (en retard comme d'hab)
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeDim 17 Juil - 20:19

Non, pas vraiment puisque ça fait partie de l'histoire ^^
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeLun 18 Juil - 7:12

L'introduction alors... x) Ouais faudrait que je la lise aussi, à mon retour de ma colo peut-être, hein ? Parce que ça à l'air génial !
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeLun 18 Juil - 11:41

C'est gentil Very Happy Bonne vacances ma Perlou <3
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeDim 31 Juil - 21:36

Troooop bien tu pourrais écrire la suite S'il teuuuu plaiiiiiiiiittttttttt!!!!!!!
Quel toupet ce moine je me demande qu'est-ce qui veut et puis...Tu pourrais déssner le signe qui est sur le paquet???? j'arrive pas biena a le visualisé....-.-"
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Rivière
Jument dominante du Troupeau de l'Aube
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitimeVen 12 Aoû - 11:11

Je sais pas comment faire pour le mettre sur l'ordi... Mais, dès que j'ai le temps, je le fait (;
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MessageSujet: Re: .Récepteurs.   .Récepteurs. Icon_minitime

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